Diaporama sur l’église

L’église du village date de 1300. Elle a été détruite en 1556, puis reconstruite dès 1558, de type gothique.

C’est un architecte de Chambéry, Michel PORETTE, qui a fait les plans détaillés de la reconstruction sur un parchemin (dont le 450ème anniversaire a été fêté en 2008).

Le gros oeuvre date du 16ème siècle : une nef unique au chevet à cinq pans, flanquée de contreforts et deux chapelles accolées.

Les deux sacrities ont été rajoutées au 17/18ème s. Le choeur, particulièrement riche avec le tabernacle créé en 1659 pour 650 livres, le rétable créé en 1670 et doré pour 1300 livres.

Les sculptures sont de Jean FERRERE et Elie COURAU, les peintures de Jean CATAU, artistes de la vallée.

La nef a une voûte étoilée du 17/18ème s. Le clocher carré a été reconstruit en 1838 suite à une délibération du conseil municipal. Le portail de type Renaissance est de de 1853.

Cette église est dédiée à St-SATURNIN (St SERNIN), martyr toulousain, 1er évêque de TOULOUSE, mort en 251. Notre église a été classée MONUMENT HISTORIQUE le 30 mars 1985.

Partons à sa découverte…..


 

Galerie photo

Que faire autour de Pouzac ?

A Bagnères de Bigorre :

  • Aquensis, la Cité des Eaux , Centre thermoludique
  • Les Grands Thermes
  • Les Grottes de Médous classées 3ème du monde
  • Le grand Marché aux Halles le samedi matin
  • Découverte des plaisirs de la table (producteurs, fermes auberges, restaurants…)
  • Balades autour du Vallon de Salut et du Bédat classés sites du département par le Ministère de l’Ecologie
  • Location de vélos
  • Golf -18 trous face à la chaîne des Pyrénées
  • Mini-golf – 18 trous dans un cadre naturel
  • Piscine
  • Le Musée Salies, le musée du Marbre et le Conservatoire Botanique
  • Casino
  • Tennis
  • Cinéma, Bibliothèque, Médiathèque

Aux alentours :

  • Randonnées et balades vers les plus beaux lacs…
  • Vélo pour arpenter les cols mythiques du Tour de France (Tourmalet, l’Aspin…)
  • VTT avec de nombreux circuits
  • Pêche sur les bords de l’Adour et dans les lacs de Montagne
  • Balade à cheval en forêt, en campagne…
  • Quad, Canoë-Kayak, Canyonning, Rafting
  • Parapente, Montgolfière, Parcours acrobatique
  • Lourdes et ses sanctuaires à 18 kms
  • L’Abbaye de l’Escaladieu et le Château de Mauvezin
  • Le gouffre d’Esparros
  • Bowling, Discothèques…

En montagne :

  • Le Grand Tourmalet Station de ski de piste – Plus grand domaine skiable des Pyrénées françaises – à 24 kms
  • Randonnées en raquettes et Ski de fond à Payolle – 16 kms
  • Motoneige – 1 à 3 h de balades nocturnes sur les pentes du col du Tourmalet
  • Le Pic Du midi de Bigorre à 2877m d’altitude – Grand site de Midi Pyrénées
  • Randonnées pédestres et Alpinisme
  • Le Parc National des Pyrénées
  • Le cirque de Gavarnie – Patrimoine mondial de l’UNESCO
  • Le Pont d’Espagne – Site naturel touristique-Cauterets

Faisons ensemble le tour du village avec Micoutè !!!!

D’un clocher à l’autre…

L’histoire de notre village est pleine de richesses ; parcourir son territoire permet de retrouver les quartiers, les lieux-dits et des points précis de notre patrimoine.

« Micoutè », le papy du village, a bien voulu nous le présenter et faire le tour du village en le faisant découvrir également à ses petits enfants « Mic » et « Pom ».
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« … POUZAC est entouré de cinq communes : Bagnères de Bigorre au sud, sud-est ; Labassère au sud-ouest ; Trébons au nord-ouest ; Ordizan au nord-est et Hauban à l’est.
Quatre routes départementales le traversent : la RD 8 (axe Ordizan/Bagnères) , la RD 26 ‘(axe Astugue/Serre Devant/Bagnères) , la RD 88 (axe Bagnères/Labassère) et la RD 935 (axe principal Tarbes/Bagnères).
Douze kilomètres de voies communales sillonnent le village et des chemins ruraux s’enfoncent dans les zones agricoles et les contreforts.
Les rues sont assez étroites, les habitations se situent perpendiculairement aux rues d’où peu d’ouvertures sur celles-ci. Il paraîtrait que cela signifiait que la vie en privé était prioritaire à la vie en communauté … »

Comme c’est mercredi, « Micouté » a donné rendez-vous au deuxième coup de 9 heures de l’horloge du clocher de l’école.
L’eau de l’Anou gazouille … les cris des enfants de l’école résonnent encore … le drapeau tricolore flotte au balcon de la mairie … le soleil est présent et fait briller la fresque « il était une fois » plaquée sur le mur de l’école…
« Micoutè » arrive , il porte une sorte de tableau et nous le présente :

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«  Je vais vous faire la description héraldique du blason du village inscrit aux Armoiries de France
D’ azur aux trois ponts d’argent en chef
à la montagne de sable portant
une miche d’or.
Eau (ponts et rivières), terre (oppidum) et terroir (miche) sont ainsi rassemblés pour présenter l’unité du village …. Et maintenant en route vers le haut du village et le centre bourg… »
… Le pont de la Gailleste ouvre son objectif sur la place du Coustou qui a revêtu sa parure d’automne
« … ici est brûlé chaque année le « hailla », le feu de la Saint Jean. Avant les enfants secouaient leurs « hailles » … c’est peut-être reparti … et tout le monde rentrait maquillé de noir ‘charbon de bois) … « 

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Majestueux le Camp de César propose un tableau d’aquarelles. Les douglas verts et les châtaigniers roux se croisent au fil des sentiers de promenades et du parcours sportif.

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«  il y avait un vieux moulin et parfois la rivière devenait impétueuse et dangereuse. Ce lavoir subsiste encore au temps et les sources peinent à envoyer leurs fils d’eau rafraîchissants. Avant sur la place traînaient les troupeaux, maintenant les enfants ont leur espace »
Les rues étroites et perpendiculaires, l’une d’elles ne porte pas de nom … « sans nom » … débouchent sur la rue de la République qui nous permet de rejoindre le sentier qui va vers le sud le long d’un ruisselet…

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« … avant le Lerc et l’Arribord étaient des zones agricoles qui se sont construites en respectant le cadre face à la chaîne pyrénéenne … »

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« Micoutè » nous conduit à présent vers le sud, sud-ouest où nous rejoignons la RD 88 qui est l’axe limitrophe avec la commune de Bagnères. Nous passons devant le centre équestre situé sur la commune et permettant des ballades en forêt. Puis nous remontons la Gailleste en contre sens.

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« Auparavant fonctionnait une usine de poteries, les Céramiques Cazalas, à partir de 1920. Le gisement de kaolin était important. La rivière a donné son nom à ce quartier qui se développe. Même si les maisons et les exploitations sont éparpillées, les différents lieux-dits de la forêt sont des endroits privilégiés pour les randonneurs , chasseurs et autres chercheurs de champignons. »

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La vue de l’église de Labassère nous invite à faire demi-tour, nous arrivons à Bagnères (entrée nord) et nous reprenons l’axe principal , la RD 935.
« Avant désertique, cette partie de Pouzac s’est rapidement transformée avec l’implantation de structures commerciales. Cette zone est devenue la zone commerciale de la communauté des communes et son occupation est contrôlée. La sécurité des accès et sorties des différents commerces devrait être augmentée avec la mise en place d’un rond point. A la fin du 19° il y avait un champ de courses pour chevaux, maintenant on va y faire ses courses.

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C’est sur le quartier de Broquère que se trouvait l’hippodrome, à présent c’est un quartier résidentiel où les noms de rues rappellent cet espace naturel. Attention les bords de l’Adour sont marécageux donc prudence ! »
Le 935 est traversé et nous voilà sur le complexe sportif « Michel Lalanne » (un enfant de Pouzac mort pour la France).
« Que d’histoires en ce lieu … les derbies « Pouzac/Trébons » , en foot, ont perpétué les problèmes du Moyen-Age …. les rencontres « Pouzac/Tarbes », en ping-pong, pour le leadership départemental. »
Un stade du Haut-Adour géré en SIVU, une salle omnisports avec la salle spécifique de tennis de table du nom du premier président « Pierre Jérome », une salle des associations du nom d’un citoyen-sportif-bénévole « Jean Douat » et enfin le terrain communal un peu plus au sud sont les signes d’un monde associatif important et dynamique.

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« Attention, nous prenons la « route nationale » (1° dénomination de la RD 935). C’est dangereux: trafic, vitesse, incivilité et autres . Les « vélos » du Tour de France et les cyclos l’empruntent; l’été le flot des touristes est incessant, l’hiver les « doryphores » (skieurs d’un autre département…) l’envahissent… et pendant ce temps les anciens haras sont paisibles et les riverains s’inquiètent de la circulation. »

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La sortie nord du village est là, ouf. Nous allons faire un petit tour chez nos voisins de Trébons et d’Ordizan pour revenir vers Pouzac par la RD 8.
A « Haouas », le ruisseau est parfois impétueux et inonde lors d’orages violents. Sur la droite le saut de l’Adour vit en parallèle avec la RD 8, la voie ferrée et l’Alaric (canal)
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« … à présent les truites sont contentes , elles peuvent remonter avec la passe à poissons… pour les canoës on verra plus tard… » La descente nous amène devant l’ancienne carrière exploitée au 20° puis le passage à niveau nous rappelle que la ligne « Paris/Bagnères » existait et que l’activité ferroviaire était vitale.
La route de la Serre Devant , la RD 26, laisse entrevoir l’ancienne sablière, puis la route serpente vers le côteau.
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«  le croisement du château, beau bâtiment, où une grande propriété d’élevage s’étalait sur tous les pâturages devenus aujourd’hui le Golf de Bigorre … allez un petit putt et on redescend … »
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La traversée de l’Alaric et de l’Adour confirme la place de l’eau dans le village.
« Tiens la Poste est encore là… jusqu’à quand ??? le village résiste comme Astérix… »
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En prenant la rue du 11 juin c’est le quartier du Bas du village que l’on va visiter, le quartier des souvenirs.
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Le drame du 11 juin 1944 est dans les mémoires des anciens, le Monument aux Morts est là pour nous le rappeler. La scierie « Caubin » , au fond de l’espace, se meurt. Le « carrérot » rappelle l’Algérie
«  s’il pouvait parler il raconterait mille histoires : les parties de « cluc » (cache-cache), les premiers bécots (nombre de flirts y sont nés)… »
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Les rues de la République, du Général Laffaille, de Montimars :
« c’est en haut de Montimars que l’autel votif fut découvert, les anciennes scieries ont gardé leurs assises pour rajeunir et voilà notre église; elle est excentrée du village ,c’est rare ,l’histoire de Pouzac est passée par là.. »

« Micoutè » nous guide vers l’église et nous présente un parchemin :
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« il a 450 ans, il se porte bien … le chef d’oeuvre de la commune … il est bien conservé aux Archives Départementales.. »

Il est midi , après les douze coups du clocher de l’école, c’est l’angélus du clocher de l’église qui résonne, les deux clochers s’entendent bien ….

Mais pourquoi y a-t-il un clocher à l’école ????

La première école existait dans la “maison commune” du village en 1596.

Ce bâtiment servait à l’éducation par des maîtres particuliers, payés une mesure de froment, et une de maïs, par élève et par an.

En 1818, le conseil municipal désigna le premier instituteur, Dominique PEYRET, payé 200 francs par an.

Mais, pourquoi un clocher à l’école ????

Nous aimerions vous répondre avec certitude, mais vous devrez vous contenter d’hypothèses où se mêlent légende et réalité.

La seule référence sérieuse et officielle dans cette histoire, c’est l’inscription que l’on trouve sur la façade de la tour, côté Anou :

1843 : DUHAR, maire, TORNE, adjoint.

Il paraît que certains habitants se plaignaient de ne pas entendre la cloche du clocher de l’église, située en contrebas du village. Le conseil municipal décida donc de la construction d’un clocher contre la maison commune. D’une hauteur de 25 mètres, il reçut une cloche de 170 kg.

Il s’est dit à l’époque, que certains villages voisins trouvèrent la tour un peu prétentieuse… Pensez-vous, un village avec deux clochers… ?

Ce clocher de l’école fait partie intégrante de notre village, de nos originalités.

Tiens, en parlant de l’école, savez-vous que Pouzac a été le premier village de France à instaurer l’école gratuite, bien avant la loi Jules FERRY datant de 1881…?

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Balade autour du patrimoine

Entre le patrimoine évoquant l’histoire et la balade évoquant l’errance, la balade autour du patrimoine est l’occasion d’un voyage dans le temps et l’espace.
Edifices, étymologie de Pouzac, ressources, traditions…. vont ainsi être visités au fil des siècles…

En 300/200 avant JC, le hameau fortifié, l’oppidum “Potitus Acum” a dédié un autel votif, en marbre blanc, au dieu Mars (musée de Bagnères de Bigorre).
Du haut du mont, “Potitus Acum” s’est déplacé dans la plaine. Les ruines d’une villa gallo-romaine (Ier et IIe siècles), des monnaies (IIIe, IVe siècles), des murets (Ve au Xe siècles), des parchemins et cartulaires sont les traces du village durant le Moyen-Age.

Au XIVe siècle, un “château”, enclos éclésial, définissant alors “Posa”, posé près du mont.
Sur ce site, au XVIe siècle, est construite une église de type gothique après un incendie qui obligea le village, “Posat”, à s’implanter quelques centaines de mètres plus au Sud-Ouest laissant l’église excentrée.

Le parchemin de Michel Porette, aux archives départementales, présente le plan de l’église en 1558 : nef unique au chevet à cinq pans, flanqués de contrefort. Dédiée à St Saturnin, l’église s’est enrichie au fil des siècles des sculptures de Jean Ferrère et Elie Coureau, des peintures de Jean Cateau, d’une voûte peinte étoilée (XVIIe/XVIIIe siècles) et a été classée en 1987.

Fin XVIe siècle (1596), la “Maison Commune”, où se trouvait l’école (encore aujourd’hui) est créée pour “Pousat”.

En 1789, le village est nommé “Pouzac” et va vivre sa “révolution” à partir du XIXe siècle dans tous les domaines : monuments, bâtiments, de l’eau à la terre, délibérations communales innovantes…

Les anciens haras, bâtisse servant de station de monte aux Haras nationaux de Tarbes accueillaient des étalons royaux pour les saillies (1831).
Un bâtiment néo-classique, inspiré d’une villa palladienne d’époque Restauration est construit sur la Serre-Devant et deviendra le Château de l’Angle (1840).

En l’honneur du Général Gabriel Lafaille, officier du Génie né à Pouzac en 1778, un obélisque est édifié. Un fragment de mosaïque antique y avait été scellé, puis déposé à la Mairie.

Pouzac, le village aux deux clochers, celui de l’église construit en 1838 et celui de l’église en 1843, c’était pour une histoire de cloches…

L’eau et la terre, une histoire et une richesse…. Dès 1851, sont construits des lavoirs pour favoriser l’hygiène. En 1910, il y en avait 12. Moulins, scieries, 22 fontaines sont répertoriés ; un réseau d’assainissement, à ciel ouvert, se met en place.

Le portail de l’église, type Renaissance (1853) précède celui du presbytère (1884), aujourd’hui les gites communaux.

La terre révèle ses richesses… Le gisement de “syérite néphélinique” (1888) produit la “pouzacite”, roche blanchâtre, farineuse et unique.

La miche à base de farine de millet est inventée par Jeanne Carassus (1889). La “mique”, en patois local, baptise les Pouzacais, les Micoutès.

A partir de 1890, beaucoup de tisserands s’installent. La terre à foulon (type de glaise) entre dans la fabrication des draps.

L’ophite en 1920 et le kaolin en 1930 ont fait le tissu industriel du village.

Avec le XXe siècle, mémoire, traditions et associations vont aussi apporter leur écot au patrimoine local.

Le bois de Pouzac, au Chiroulet, a vu l’implantation, en 1905, d’une centrale hydroélectrique. Dans cette forêt, le grand tétras y régnait jusqu’en 1980. De même, la drosera, plante carnivore, engluait les insectes sur ses feuilles en rosette munies de tentacules.

En 1908, naissait Raoul Vergez qui allait devenir “compagnon du devoir” en 1927, sous le nom de “Béarnais”. Il est décédé en 1977.

Le Monument aux Morts, pour maintenir le devoir de mémoire, a été construit en 1919. Le 11 juin 1945 sera à jamais gravé, suite aux victimes civiles tuées
(7 vivant à Pouzac et 12 réfugiées).

Associations et traditions ont ensuite jalonné ce siècle. L’Etoile Sportive Pouzacaise, créée en 1938, existe aujourd’hui encore avec le tennis de table.

La pomme, fruit de Pouzac, constitue une énigme. Etudiée durant les années 1950/1960, elle a pratiquement disparu. Fruit assez gros, plus large que haut, vert jaunâtre maculé et strié de rouge, tendre, juteux, sucré et parfumé.

Les fêtes et coutumes se stabilisent avec le temps : Carnaval, Mi-Carème, 14 juillet, fête locale St Saturnin.
Aujourd’hui, seul le feu de la St Jean crépite chaque année sur la place du Coustou, tandis que la Jambonnade est devenue la traditionnelle fête d’été de notre village.

Voici un exemple de circuit pour admirer et se reccueillir devant les lieux
patrimoniaux du village.